Le coeur fondant de Cookie

Depuis le temps la plupart d'entre vous connaissent ma manière de jouer avec ma petite Lonotha... Je fonce dans le tas et je réfléchis une fois que je suis mort trééééés loin du reste du groupe!
Mais loin d'être un barbare IRL je passe le plus clair de mon temps seul avec moi même... J'avoue avoir des fois du mal à me supporter mais j'ai pas le choix .
Lors de ces long moment de solitude il m'arrive de pondre de petits textes, poèmes, chansons (au sens figurer hein! Quoique une fois... mais c'est une autre histoire )
Je créer donc ce petit sujet pour faire partager certaines de mes oeuvres (sans prétention aucune^^)
Sur ce bonne lecture!

PS : Je posterais de temps en temps j'ai une bonne réserve devant moi!

Plaisir secret
　
Je t’ai rencontré
Sur une plage en été
Dans ton dos dénoués
Tes cheveux longs encadrés
Un visage d’ange
Avec un grain de beauté
En forme de losange
Tes grands yeux presque noir
Ne se voyaient plus le soir
Et ajoutaient un mystère
A cette apparition éphémère

On s’est revu dans un bar
Celui à coté de la gare
L’orchestre jouait du reggae
Quand on s’embrassé
Sur la même plage on s’est enlacé
Chuchoté des mots doux, caressé
Mais je ne savais pas
Que c’étais ta première fois

On a découvert nos corps
Trouvant de précieuse pépites d’or
Dans des endroits insoupçonnés
De nos imaginations débridées
Je t’ai pris dans mes filets
D’où tu ne pouvais plus t’échapper
Après la pureté de nos ébats
Tu es descendu bien plus bas
La ou plaisir et douleur se mélange
Ou l’ivresse des sens dérange


Bien sur tu m’en as voulus
Bien sur tu es redescendu
Dans ce lieu si gênant
Ou je t’attendais patiemment
Doux amer, sucré salé,
Ô ce que tu as aimé
Découvrir ces nouveaux endroits
Avec dans les yeux de l’effroi
Mais tu ne te contrôlais plus
Tu en voulais toujours plus
Quel étrange paradoxe

Que cet amour si peu orthodoxe
Nombreuses étoiles dans le regard
Mais visible seulement dans le noir
Marque de coups, de morsures
Soirées emplies de luxure
Plaisirs intenses inavouable
Mais qui s’en penserait capable?

Snif, c'est triste ton truc
Mais c'beau


La suite, la suite !!

Mauvaise nuit, doux rêve.

Je me retourne une nouvelle fois collé dans les draps devenus moite de sueur. La nuit n’est pas chaude mais le sommeil a du mal à venir. Je me retrouve dans cet état étrange endroit, à la limite de l’inconscience, où rêve et réalité se mélange. Je refais ma vie une fois, dix fois, cent fois, mais je ne suis toujours pas satisfait. J’ai l’impression de toucher du doigt une chose importante ; une plume de duvet insaisissable dans le vent. Mes pensées désorganisées me conduisent dans les lieux étranges de mon imagination. Dans ce monde tout n’est que paradoxe, le haut devient bas, les oiseaux nagent et il n’y a plus de poissons. Etrange endroit où je me perd tout en connaissant le chemin à suivre.

Je me retourne une fois de plus dans mon lit. Clignement de paupière, changement de scène. Les couloirs sombres de mon être intérieur laissent place à une large clairière sous le doux soleil d’une matinée de printemps. Dans mon rêve tout peut être parfait. Je marche, cours et virevolte, sans jamais écraser une des innombrables fleurs multicolores. Insouciance d’une enfance écoulée… Les abeilles bourdonnent à mes oreilles et cela me paraît doux. Bonheur utopique. J’ai beau essayer je ne peux m’échapper. Prison doré sans barreau. Ou suis-je quand j’ai besoin de moi?

Je me lève prendre un verre d’eau . De vague réminiscence de mes élucubrations remontent à la surface que j’efface d’un revers de main. Mon chat vérifie que je ne perturbe pas son environnement puis retourne se coucher. Je sors sur la terrasse, la nuit est fraîche. Sous le lampadaire clignotant en face se trouve une nuée de moustique. J’aspire un peu d’air frais par les narines. Les odeurs de civilisation m’agressent. La forêt rasée a laissé place au macadam… tristesse d’un monde humain gris. Je retourne à ma chambre.

Nouvelle plongée dans l’onirique. Nouveau paysage, nouvelles sensations. Cycle sans fin. Je m’éveille le temps de m’émerveiller. Dure nuit sans repos. Voyage si lointain et si proche. Je deviens bédouins conduisant des chèvres, fourmis chargé de la récolte de nourriture, rayon de lumière dans le vide spatiale, fougère au jurassique, galet dans une rivière. Dix vies se succèdent mais ne durent qu’une seconde. Impossibilité si réel. Suis- je fou? Suis-je seulement réel?

Sonnerie stridente dans le lointain. Elle m’attire m’oblige à me souvenir. Je suis moi c’est un début. Ma main de sa propre volonté éteint le réveil. Déjà le matin, nouvelle journée qui commence avec son lot de joies de chagrins. Les draps qui m’emprisonnaient deviennent si doux. Retrouver un univers inconnu dont je sais tout. Les habitudes reprennent le dessus, une jambe d’abord par-dessus le lit l’autre tarde un peu à suivre. La douche brûlante ; penser à garder de l’eau chaude pour ce soir. Je ne me souviens pas fini le dentifrice. Où est donc ma chaussette? Une tasse de chocolat froid et j’élimine les dernières traces de mes égarements nocturnes.

Trop tard pour moi pour lire ^^ On verra demain, bonne nuit